British Virgin Islands (BVI)

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Découvertes par Christophe Colomb en 1493, lors de son deuxième voyage, il les nomma les 11000 Vierges de Ste Ursule, ayant épuisé lors de ses précédentes découvertes la liste des noms relatifs à la Vierge. Délaissées par les Espagnols qui étaient obsédés par la recherche de l’or sur les îles plus au sud, les Iles Vierges furent le repaire des flibustiers, pirates et corsaires, dont John Hawkins et Francis Drake, à la solde des anglais, néerlandais et français qui attaquaient les galions espagnols lourdement chargés. Comme ailleurs, la culture de la canne à sucre et du coton périclita à l’abolition de l’esclavage. La partie Est, sous domination anglaise, donna naissance aux British Virgin Islands et la partie ouest, formée de 3 îles principales, revendues plusieurs fois, fut rachetée par les américains aux danois pour former les US Virgin Islands, territoire rattaché mais non incorporé aux US. Proches des USA, profitant d’un lagon abrité et de faibles distances entre les îles, d’excellents mouillages, elles sont devenues la première base de voiliers de location au monde. La densité de bateaux est donc devenue considérable. Pour autant, en cherchant bien, il reste de la place pour mouiller ou trouver des bouées libres, dans des baies parfaitement abritées, aux paysages spectaculaire et dans une bonne ambiance à terre.

En 2007 nous avions passé 3 semaines avec des amis à explorer tous les mouillages de ce lagon magnifique, dominé par les 3 îles principales de Tortola, Virgin Gorda et Jost Van Dyke, avec Anegada un peu plus loin. Le lien vers notre blog de l’époque : http://nunki.pagesperso-orange.fr/antilles10.html

Notre top 7 des mouillages était alors:

  • Anegada, pour son caractère sauvage et ses langoustes
  • la partie située au sud de Necker Island (l’île de Richard Branson) et à l’ouest d’Eustatia Island
  • les coins les moins fréquentés du sound de Virgin Gorda, notamment Deep Bay
  • Great Harbour à Jost Van Dyke
  • Marina Cay pour son côté kitsch
  • Cane Garden Bay
  • et les mouilages les moins fréquentés des iles du Sud

Cette fois-ci, pas le temps de s’y attarder, mais on s’y retrouve avec beaucoup de plaisir.

Après une nuit assez ventée en mer en provenance d’Anguilla, on arrive au lever du soleil pour admirer ce chapelet d’îles découpées. Clearance un peu rugueuse à Virgin Gorda que l’on quitte rapidement, car le mouillage très exposé est très inconfortable, non sans saluer la famille d’Hermès, Outremer 51 mouillé tout près de nous.

Cap sur Peter Island, petite île au sud de l’archipel, échancrée de plusieurs mouillages abrités de l’est. Nous choisissons la dernière, Little Habour, moins fréquentée que les précédentes, probablement parce qu’il n’y a pas de bistrot ni de plage de sable blanc. Comme l’eau est assez profonde et que la baie est petite, les bateaux sont mouillés en arc de cercle, une ancre au centre et une aussière à terre, exactement comme en Suède! (ce n’est peut-être pas un hasard, avec plusieurs bateaux norvégiens et un suédois, et peu de bateaux de location, comme la dernière fois). Cela nous laisse tout le milieu de la baie pour mouiller, nous aussi entre deux ancres. Abri parfaitement calme bien que ça souffle fort dehors,  dans un décor sauvage, boisé sans aucune construction.

Du mouillage, la vue est superbe, vers l’ouest, sur les US Virgin Islands toutes proches à gauche, en face de la partie Ouest de Tortola à droite.

Cane Garden Bay, sur Tortola, faisait aussi partie de nos bons souvenirs. C’est une échancrure entourée de hautes collines boisées, ouverte à l’ouest et fermée par un reef qui garantit l’absence de houle sauf par vent ouest bien sûr. La baie est bordée d’une longue plage de sable fin, des cocotiers et de restaurants et bars. L’endroit est très touristique.

L’ambiance est festive et la (très bonne) musique omniprésente. Des bouées ont été mises en place pour les bateaux de passage, bien éloignées les unes des autres, et il reste plein de place pour mouiller dans la partie la plus calme. La lumière du soir est superbe. Le matin le spectacle vaut son pesant de cacahuètes avec les apprentis de paddle tout droit débarqués de leur avion de Miami ou New-York, que l’on observe en sirotant une orange pressée au bar Paradise Club pour bénéficier du wifi (et faire nos déclarations de revenus!).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière étape à Jost Van Dyke, nom emprunté à un pirate hollandais, où l’on peut faire la clearance de sortie, dans l’anse principale de Great Harbour, face à la plage.

Par chance, il reste une bouée libre, … dont on nous chassera en fin d’après-midi pour le bénéfice d’un pêcheur. Il nous reste à mouiller avec un peu d’appréhension, car nous avions le souenir d’une tenue très incertaine de l’ancre. Nous mesurons tout le progrès des mouillages en quelques années, notre ancre Spade accrochant profondément du premier coup, là ou notre vieille CQR se contentait de racler le fond, mélange de sable sur sur un platin de vieux coraux, sous le vent de la rive est du mouillage.

Ça tombe bien, c’est là qu’est installé Foxy’s, une institution depuis 1968, qui associe une boutique de vêtements estampillés à son nom et un restaurant de plage où toute l’Amérique profonde débarque tous les soirs, d’on ne sait où, pour un BBQ géant animé par des musiciens locaux jouant les standards américains. On adore, même si on en ressort sourd et rassasiés pour un moment.

 

Et voilà ce séjour aux Vierges aura été très court mais a réactivé nos bons souvenirs partagés avec nos amis en 2007. Maintenant cap sur Turks and Caicos.

 

 

 

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